Elle va bientôt publier un témoignage auquel les Périgordins devraient réserver un bon accueil. Un ouvrage qui revient sur la façon dont le cinéaste et caméraman Claude SARLAT abordait ses tournages en s'appuyant souvent sur des amitiés et des complicités.
Avec L'envers du décor... de Claude Sarlat, l'auteure Marie-Françoise MESPOULEDE, l'un des premiers membres de notre Cercle, n'a pas voulu s'en tenir à une biographie. Parce qu'elle avait le sentiment que l'homme auquelle elle reste étroitement liée, lui avait légué une passion et qu'au travers de quelques anecdotes, elle parviendrait plus facilement à revenir sur ce qu'elle avait conservé d'une collaboration ô combien enthousiasmante avec un homme natif de Chancelade. "Il était capable de faire merveilleusement bien passer les idées auxquelles il était attaché, dit-elle, d'aller même au bout du bout pour parler de ce Périgord qu'il aimait tant".
Beaucoup l'ont d'ailleurs reconnu, Claude SARLAT était l'un des défenseurs d'une mémoire locale que nous nous devons de perpétrer. Ses réalisations et des fresques régionales comme Les gens de Rochebrune ou La porte des mal venus, voire encore Symphonie d'automne en témoignent.
Originaire de Vernon en Normandie, Stéphanie de la Casa se définit comme une passionnée de littérature, un art qu'elle a découvert par l'entremise d'Apostrophes puis de Bouillon de Culture, deux des premières émissions culte consacrées au livre. Sans doute l'écriture poétique et l'émotion qu'elle suggère lui a-t-elle permis de mieux affronter les vicissitudes de l'existence !
Cocon translucide, cocon de soie
Dans l'aube à peine éclose
Insomnie des couleurs
Paresse d'un jour morose
J'ouvre les yeux dans mon lit de langueurs
Cocon translucide me protège de l'effroi du vide
Ton corps chaud endormi contre moi, avec moi
Pâleur de tes traits de rose, petite princesse malade
Ton souffle musical, léger, humide embaume notre cocon de soie
J'embrasse ton front brûlant, je te berce doucement
Cocon translucide, cocon humide nous protège de la pluie
Journée passée dans le jeûne des saveurs
Ecoulement du temps dans le miel de la tendresse maternelle, éternelle
Guérison dans la chaleur du cocon translucide, cocon de soie
Elle avait publié l'an passé chez EDILIVRE " Le coeur au bord des larmes " parce que la poésie est belle et, dit-elle, parce qu'il suffit d'un peu d'espoir et de beaucoup d'amour pour que nos cœurs y déposent leurs rêves…". Ceux qui avaient assisté à un Salon du Livre à Antonne en septembre 2010 s'en souviennent sans doute, Juliette CASTELLA LABRAUNIAS y avait dédicacé son ouvrage. Parmi quelques autres. Nous en reproduisons bien volontiers la couverture ci-dessous.
Bienvenue à elle !
Certains d’entre vous me connaissent déjà, ce qui n’a rien de très surprenant. Avant de devenir biographe puis éditeur, et de tenter de mieux vivre de ma plume, j’ai longtemps exercé une activité d’écrivain public à Périgueux. Jusqu’à ce qu’une rencontre avec quelques grands artistes émérites représentants de la belle Chanson Française, jadis au sommet des premiers hit-parades, me conforte dans l’idée que j’avais quelque chose d’autre à faire d’un peu plus passionnant que de lutter contre le " en fait - voilà ". Sans pour autant renoncer définitivement à des activités de communicant que je continue à mener parallèlement en aidant où je peux.
Auteur moi-même d’une biographie sur les Compagnons de la Chanson et de quelques autres ouvrages, j’avais depuis quelque temps déjà une idée assez précise de ce que mes nouvelles activités impliquent. Et c’est parce que je persiste à croire qu’il existe un certain respect pour ceux qui créent que j’ai adhéré à ce cercle ! En y apportant une énergie pleine et entière et quelques connaissances qui seront sans doute utiles !
Tags : Compagnons de la Chanson, ouvrages
Aujourd'hui chercheur indépendant, Michel BERNARD est un historien dilettante, non estampillé par l'Université. Comme il aime à le dire en plaisantant : " je n'ai pas fait avant ce que j'avais envie de faire et fait ce que je ne voulais pas ". Avec, pêle-mêle, une carrière militaire abandonnée pour cause de tsunami et accomplie dans la réserve, ainsi que des fonctions de prof exercées par renoncement. Sans oublier des engagements associatifs, des mandats, et du sport pratiqué sans éclat. Après des diplômes, un CAPES, un doctorat, quelques bricoles et distinctions, et 15 ans à l'étranger et outre-mer.
Avec son épouse Joëlle, ils ont tous les deux trouvé leur île déserte où leur passion commune peut enfin se révéler. La publication récente de leur biographie sur le général francophile OBROUTCHEFF en est une parfaite illustration.
Le Cercle leur souhaite la bienvenue à l'un et à l'autre !
La véritable passion de Joëlle LE PONTOIS-BERNARD, membre de la Société Historique du Périgord, est de fouiner dans les anciens documents à la recherche de la vérité historique. Car sentir et toucher ces vieux papiers mal écrits et tachés d'encre et d'autres, qui emploient des lettres biens faites avec des signatures faisant des révérences à la mousquetaire, c’est quelque chose.
Autodidacte dans beaucoup de domaines, ne lui demandez cependant pas de faire le ménage, même si elle ne se prend jamais au sérieux.
Avec son mari Michel elle est allée jusqu'au bout du monde, la Russie faisant partie d'une étape importante qui a abouti voici quelques mois à l'écriture à quatre mains d’une biographie, celle du Général OBROUTCHEFF unissant la Dordogne à la Russie.
Elle est ravie de participer au Cercle !
Né en 1952, Pierre BRU est un archéologue et un historien de l’art qui a mal tourné. Avant que Spielberg sorte " Les Aventuriers de l’Arche perdue " il est vrai que l’archéologie est longtemps restée une science difficile à exercer sans gros moyens. La mort dans l’âme, BRU a donc dû se résoudre à faire autre chose de sa vie. Mais il était impossible à ce directeur de société devenu également agent d’assurances de passer des vacances sans visiter un site archéologique ou d’aller fouiller grâce aux relations nouées avec des amis de la fac qui avaient, eux, eu le courage de persévérer.
En 2007, c’est en tombant sur un roman dont les premières pages étaient consacrées à deux églises d’un petit village du Quercy dans le Lot que tout s’est accéléré. Se souvenant d’un professeur d’archéologie médiévale passionné, Pierre BRU a trouvé dans celui-ci la trame d’un ouvrage appelé à devenir " Les Arcanes de la Papauté ", le tome 1 de " Tourmente au Vatican " (couverture ci-dessous). Après une année de recherches intensives, il a découvert de bien étranges choses que personne n’avait reliées entre elles. Pourquoi par exemple il y avait eu des papes français avant que, soudainement, il n’y en ait plus aucun. Ainsi que quantité d’autres énigmes à propos desquelles historiens et archéologues se perdaient en conjectures.
En leur trouvant soudain un sens, tout ramenait Pierre Bru vers ce mystérieux et magnifique petit village du Quercy. Un héros, son héros, venait de naître et la vérité qu’il avait découvert n’était connue que du Vatican et d’une secte secrète. Au point de faire de ce héros un homme à abattre !
Nous sommes ravis d'accueillir ce Périgordin de naissance devenu Bordelais parmi les membres du Cercle !