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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 00:33

Photo de Marie CholetteNée à Québec le 2 octobre 1954, Marie Cholette, poète, romancière, nouvelliste et essayiste, a collaboré à la rédaction de La Pratique de l’orthographe du français et participé à la rédaction de Le Savoir-orthographier du français. Ses autres collaborations ne se comptent plus. Diplômée en Cinéma, elle a reçu une mention spéciale pour son court métrage : La mer au Festival international du film amateur de Toronto, en 1980. En 2011, elle a été une des finalistes du concours Rimes et Déraison. En 1982, récipiendaire d'un prix littéraire en poésie. Elle a participé à plusieurs Nuits de la poésie, dont celle du Printemps des poètes, à Québec, en 2009. Elle collabore à plusieurs revues de poésie, dont la revue Chemins de Traverse et la revue Poésie.

C'est avec un très grand plaisir que nous l'accueillons en tant que membre associé au sein de notre Cercle des auteurs et que nous vous invitons à prendre connaissance d'un travail qu'elle vient de nous proposer de découvrir : Nos états de corps et nos états d'âme. 

LE TEXTE

 

Mon si grand amour que te dire sinon que cette nuit fut magique oh c'est toi qui m'as fait venir si fort si fort un orgasme fou ta victoire mon grand amour comme dans ton poème que tu as écrit en pensant à nous c'est comme si j'avais été dans tes bras cette intimité si vaste entre nous deux qu'elle est belle que je l'aime elle m'aspirait cette intimité m'amenait vers elle avec l'intensité du bruit des vagues dans de successifs grondements sonores cette intimité si forte entre nous elle me disait de la contempler de poser mon oreille sur son sein et toi tu accomplissais par tes clameurs par tes gestes tes mouvements charnels tout ce qu’elle te disait elle me faisait écouter appuyée au plus près de son sein les battements rapprochés du cœur de ton sexe palpitant mouillé tel un enfant nouveau-né et ces perles si belles je les voyais naître de tes huîtres à la coquille ouverte et avec ma langue avec langueur j’allais une après l’autre les cueillir les faire miennes oh cette intimité-là mon amour ma mie avec sa nudité si invitante un paysage Saint-Joseph-de-la-Rive sur la plage ses clameurs de vague en vague d’embruns en embruns de dentelles en dentelles sa robe ôtée et jetée loin d’elle ôtée et jetée loin d’elle là de sa main vers nous tendue sur les sables mouillés et creusés sous l’ampleur des eaux refoulées ma bouche rejoint la tienne par-dessus les ondes soulevées les écumes se mêlent à nos lèvres ta langue ma langue qu’elles aiment à elles étroitement enlacées alors que d’autres écumes de vague en vague viennent les rejoindre s’y emmêler et leur poussée insistante finit par nous déstabiliser déséquilibrées dans les bras l’une de l’autre allons en même temps que leur écrasement contre les sables nous retrouver à leur rythme éperdues nos corps leur avons confiés nos corps leur avons confiés dans cette suite sonore venant donner contre nos épaules pour mieux l’une contre l’autre nous rapprocher et ensuite lentement les vagues se sont espacées ont laissé dans le ciel poindre se manifester les ailes si longues si fines le cou vers l’azur tendu de hérons aux pattes dans un lentissimo repliées et les battements de leurs ailes contre l’air nous être perceptibles les goélands en nombreuses taches noires et blanches sont venus tout en frappant les unes contre les autres leurs ailes s’étourdir contre le soleil le traversier lui nous a dit au revoir d’un coup de sirène retentissant avant vers l’Île-aux-Coudres de se diriger et moi la tête doucement ballottée entre tes seins comme sur le fleuve d’une onde à l’autre ta main dans mes cheveux au goût de sel dans tes bras l’une contre l’autre nous nous sommes ma belle ma mie endormies.

 

Marie CHOLETTE

 

 

 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:44

Logo Delpey

L'info est de nature à intéresser nombre de nos adhérents du Cercle et nous sommes donc ravis de l'annoncer ici : un partenariat vient d'être conclu avec le Traîteur Francis DELPEY pour que les auteurs de notre Cercle puissent exposer une journée entière le samedi 16 juin prochain place Saint-Silain. A un endroit proche de son "nouvel espace du 6ème sens". Et cela deux jours après que nous ayons décerné le PRIX VESUNA au cours d'une manifestation qui devrait se tenir au NTP ! Une très belle association de saveurs qui devrait permettre de donner une couleur supplémentaire à nos échanges !

D'autant qu'en Périgord et bien au-delà, beaucoup ont eu l'occasion de découvrir ou de redécouvrir chez ce grand chef les saveurs du PAYS PERIGORD et ses truffes. Son véritable art des mets ! Que ce soit en dînant ou en déjeunant, voire en se rendant dans son épicerie fine. Membre de la Confrérie du Pâté de Périgueux, il faut dire qu'avec son savoir-faire légendaire et ses recettes inimitables Francis DELPEY n'a pas son pareil pour parler de la force et de la diversité de notre cuisine de terroir. C'est devenu un Ambassadeur de bon goût !

Nous ne pouvons bien entendu que nous féliciter de cet accord car il nous paraissait essentiel d'associer au dynamisme et à l'enthousiasme de notre Cercle un nom symbole du bien vivre périgordin. C'est un grand honneur de partager cette légitime notoriété. 

Alors, comme c'est l'usage, et en attendant d'autres possibles développements que nous appelons de nos voeux, longue vie à ce partenariat.

   

Tags : nouvel espace du 6ème sens, truffes,

 

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 01:01

Vésuna effigie dame 

Il avait lancé le mouvement voici quelques semaines ! C'était au lendemain du salon du Livre de Cubjac où il présentait son Eloge du Pays Vésunien. Depuis, parallèlement à ses activités au sein de notre Cercle, Jean-Jacques DALLEMAND s'attèle déjà à une autre production qui lui tient particulièrement à coeur. Une production qui est aussi un hommage à la grâce et à une déesse tutélaire de la cité dont un portrait nous vient à l'esprit ! Nous vous invitons ici à en découvrir quelques lignes.

 

Oh prenez votre dû, chère madame la Vie,
Prenez votre dû.
Rangez-moi ces crayons à dessiner l'envie,
Prenez votre dû..

Otez-moi ces objets et ces herbiers séchés.
D'esquisses ne veux point.
De ma Mie en cendres, seul ce doux cliché
A mon chagrin se joint.

Et vous mon pays d'Oc, Venise en Périgord
Prenez-donc mes larmes,
Ces miettes de cristal, ce canal des remords,
Prenez-donc mes larmes.

Oui Madame la Vie, si je puis vous haïr,
Lors voici mon chagrin.
Oui Madame la Vie, si je puis t'abolir
Lors voici mon chagrin.

 

Copyright : J-J Dallemand

 

Tags : Cubjac, Jean-Jacques DALLEMAND

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:00

Certains d’entre vous me connaissent déjà, ce qui n’a rien de très surprenant. Avant de devenir biographe puis éditeur, et de tenter de mieux vivre de ma plume, j’ai longtemps exercé une activité d’écrivain public à Périgueux. Jusqu’à ce qu’une rencontre avec quelques grands artistes émérites représentants de la belle Chanson Française, jadis au sommet des premiers hit-parades, me conforte dans l’idée que j’avais quelque chose d’autre à faire d’un peu plus passionnant que de lutter contre le " en fait - voilà ". Sans pour autant renoncer définitivement à des activités de communicant que je continue à mener parallèlement en aidant où je peux.

Auteur moi-même d’une biographie sur les Compagnons de la Chanson et de quelques autres ouvrages, j’avais depuis quelque temps déjà une idée assez précise de ce que mes nouvelles activités impliquent. Et c’est parce que je persiste à croire qu’il existe un certain respect pour ceux qui créent que j’ai adhéré à ce cercle ! En y apportant une énergie pleine et entière et quelques connaissances qui seront sans doute utiles !

 

Tags : Compagnons de la Chanson, ouvrages

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 00:48

Petit PhotoNé en 1946 dans un petit village de Seine-Maritime, je ne suis pas loin de penser que celui qui ne voit pas le sublime dans la banalité des choses restera aveugle où qu’il aille. C'est sans doute pourquoi les anecdotes et les faits divers m’intéressent. Ils sont souvent le cadre, le point de départ d’histoires fantastiques potentielles.
Comme vous le verrez ci-dessous, je ne déteste pas écrire des histoires ni photographier le monde comme il va. L'habitude prise depuis des années de noircir au minimum cinq pages de cahier par jour, comme d’autres feraient des vocalises dans leur salle de bains, du vélo d’appartement ou encore du jogging a dû m'aider.
A la retraite depuis 2006, je suis ravi d'intégrer votre Cercle en qualité de membre associé.

 

Jacques PETIT

 

EXTRAIT :

29 décembre 2006, Turmi, Ethiopie...
Le soir, près de Turmi, dans le lit sablonneux d'une ravine, une rencontre de football s'improvise entre des guerriers hamers et des touristes italiens. Toutes les conditions ou presque sont réunies pour garantir un spectacle de qualité : un ballon fait de chiffons enroulés, gainés d'innombrables élastiques et de ficelles, un sifflet, deux sacs de voyage dans chaque camp pour délimiter les buts.
Il ne manque plus qu'un arbitre. On cherche, on se retourne, on questionne... Le réparateur de pneus, à peine réveillé de sa sieste, fait l'affaire.
La partie s'engage.
On y croit.
On y va.
Les joueurs circulent plus vite que le ballon et les coups francs s'accumulent, surtout près de la surface de réparation éthiopienne. Les guerriers hamers courent en vain après la balle, dans des grands embarras de Kalachnikov dont ils ne se séparent jamais, même sur les corners ou pour arrêter un penalty.
Un coup de tête claque et résonne. Un joueur italien reste étendu sur le sol et se tient le crâne à deux mains. L'arbitre siffle, s'époumone, cherche désespérément un carton rouge dans sa poche mais n'y trouve qu'un billet de banque graisseux. Rapidement débordé, il ne « tient » pas ses deux équipes. Personne ne lui obéit et le match continue.
Alors le jeu se durcit, en l'absence du blessé, allongé à présent sur le sable.
Encore un Italien qui quitte le terrain sur un coup de tête...
C'est alors qu'apparaît, venu du diable vauvert, truffe basse mais regard vicieux, un chacal en maraude... Un cri, des insultes.
On ramasse des cailloux. Les hommes, habiles chasseurs, l'atteignent à la tête en pleine course.
Dans les ravines du sud de l'Ethiopie, rien ne peut arrêter une rencontre de football, sauf un chacal, saigneur de poulets nocturne, voleur de chevreaux et porteur de mauvais œil.
Ce sont des contrées si lointaines qu'une simple partie de ballon peut dégénérer soudain en chasse au fauve. Et les tribus qui cohabitent aujourd'hui peuvent demain s'entretuer à coups de fusil vengeurs.

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 12:08

Image Langlois

Couv Cellules LangloisOriginaire de Normandie, la Dordogne est le lieu de résidence de Gilles LANGLOIS depuis 1998. C'est son métier de banquier qui l’a amené à découvrir les régions de notre beau pays comme l’Auvergne, la Catalogne ou maintenant le Périgord. C'est à Vernon, dans l'Eure, que ses aptitudes à l'écriture se sont révélées et qu'il a découvert et aimé les grands classiques de notre littérature. Pourtant l’envie et le besoin d’écrire ont mis du temps à l’envahir car il a, longtemps, voulu faire de l’aviation son métier.

Aujourd’hui, parallèlement à l'écriture, l’aviation a été remplacée par le karaté. Sa plus belle récompense littéraire obtenue l'a été avec son dernier roman Cellules publié aux Editions Aparis (voir couverture ci-contre).

Cet ouvrage connaît un excellent démarrage et les premières critiques se révèlent être excellentes. Pour ceux qui ont lu La dernière touche, des liens évidents apparaissent entre les deux histoires. L'un des personnages du premier polar revient en effet dans Cellules dont l’action se déroule vingt ans plus tard en Limousin et en Périgord (Brantôme et Nontron y sont mises à l’honneur). Dans celui-ci, il a voulu compléter le travail réalisé dans le premier de ses romans. Au-delà des histoires elles-mêmes un lecteur attentif verra très rapidement l’influence des grands hommes pour lesquels Gilles LANGLOIS éprouve une réelle admiration. Sa préface donne d'ailleurs un éclairage différent des deux romans et permet de mieux comprendre quelles sont les motivations de l'auteur.

Il avait dit lors d'un interview donné à FR3 Normandie en 2010, que La dernière touche serait le socle sur lequel il construirait ses autres romans. Cellules est la deuxième pierre de l’édifice.

A noter pour conclure que La dernière touche fait actuellement l’objet d’un projet d’adaptation cinématographique et que le célèbre comédien Philippe CAROIT a accepté d’en interpréter le rôle principal déclarant avoir été séduit par le caractère dense et complexe du personnage. Le réalisateur Denis MALLEVAL confirme l’intérêt qu’il y aurait à transposer cette histoire au grand ou au petit écran. Un producteur renommé étudie actuellement la faisabilité du projet.

 

Gilles LANGLOIS se dit être ravi de rejoindre notre Cercle d'auteurs.

 

Tags : Gilles LANGLOIS

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 11:06

Michel BernardAujourd'hui chercheur indépendant, Michel BERNARD est un historien dilettante, non estampillé par l'Université. Comme il aime à le dire en plaisantant : " je n'ai pas fait avant ce que j'avais envie de faire et fait ce que je ne voulais pas ". Avec, pêle-mêle, une carrière militaire abandonnée pour cause de tsunami et accomplie dans la réserve, ainsi que des fonctions de prof exercées par renoncement. Sans oublier des engagements associatifs, des mandats, et du sport pratiqué sans éclat. Après des diplômes, un CAPES, un doctorat, quelques bricoles et distinctions, et 15 ans à l'étranger et outre-mer.

Avec son épouse Joëlle, ils ont tous les deux trouvé leur île déserte où leur passion commune peut enfin se révéler. La publication récente de leur biographie sur le général francophile OBROUTCHEFF en est une parfaite illustration.

 

Le Cercle leur souhaite la bienvenue à l'un et à l'autre !

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 20:06

Joëlle Le Pontois-BernardLa véritable passion de Joëlle LE PONTOIS-BERNARD, membre de la Société Historique du Périgord, est de fouiner dans les anciens documents à la recherche de la vérité historique. Car sentir et toucher ces vieux papiers mal écrits et tachés d'encre et d'autres, qui emploient des lettres biens faites avec des signatures faisant des révérences à la mousquetaire, c’est quelque chose.

Autodidacte dans beaucoup de domaines, ne lui demandez cependant pas de faire le ménage, même si elle ne se prend jamais au sérieux.

Avec son mari Michel elle est allée jusqu'au bout du monde, la Russie faisant partie d'une étape importante qui a abouti voici quelques mois à l'écriture à quatre mains d’une biographie, celle du Général OBROUTCHEFF unissant la Dordogne à la Russie.

Elle est ravie de participer au Cercle !

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 09:56

Dallemand dédicace au MairePrésentation CodercQuelques photographies (ci-dessus et ci-dessous) que nous devons au talent de l'un de nos membres : Joël LARIVIERE ! La présentation de notre Cercle à la halle du Coderc le 7 avril dernier en présence de M. Le Maire Michel MOYRAND aura marqué et notre première rencontre-dédicace devrait être suivie dans quelques jours d'une nouvelle initiative ! Probablement le 21, toujours à Périgueux, avant de sortir de l'agglomération dans le cadre d'une troisième rencontre ! Coderc auteurs avec M. Moyrand

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 00:05

Pierre BruNé en 1952, Pierre BRU est un archéologue et un historien de l’art qui a mal tourné. Avant que Spielberg sorte " Les Aventuriers de l’Arche perdue " il est vrai que l’archéologie est longtemps restée une science difficile à exercer sans gros moyens. La mort dans l’âme, BRU a donc dû se résoudre à faire autre chose de sa vie. Mais il était impossible à ce directeur de société devenu également agent d’assurances de passer des vacances sans visiter un site archéologique ou d’aller fouiller grâce aux relations nouées avec des amis de la fac qui avaient, eux, eu le courage de persévérer.

En 2007, c’est en tombant sur un roman dont les premières pages étaient consacrées à deux églises d’un petit village du Quercy dans le Lot que tout s’est accéléré. Se souvenant d’un professeur d’archéologie médiévale passionné, Pierre BRU a trouvé dans celui-ci la trame d’un ouvrage appelé à devenir " Les Arcanes de la Papauté ", le tome 1 de " Tourmente au Vatican " (couverture ci-dessous). Après une année de recherches intensives, il a découvert de bien étranges choses que personne n’avait reliées entre elles. Pourquoi par exemple il y avait eu des papes français avant que, soudainement, il n’y en ait plus aucun. Ainsi que quantité d’autres énigmes à propos desquelles historiens et archéologues se perdaient en conjectures.

En leur trouvant soudain un sens, tout ramenait Pierre Bru vers ce mystérieux et magnifique petit village du Quercy. Un héros, son héros, venait de naître et la vérité qu’il avait découvert n’était connue que du Vatican et d’une secte secrète. Au point de faire de ce héros un homme à abattre !

Nous sommes ravis d'accueillir ce Périgordin de naissance devenu Bordelais parmi les membres du Cercle !

 

Les Arcanes 2 Pierre Bru

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